jeudi 3 juin 2010

Un soir comme tant d'autres..

Il est tard, comme à mon habitude, je ne trouve pas le sommeil et comme très souvent demain matin, j'aurai du mal à émerger..

Je suis seule et mon esprit s'évade par delà mon salon et le berceau de mon fils.

Je repense à Yassin, notre conversation de ce soir, m'apportant un semblant de courage pour affronter les quelques jours qui restent avant nos retrouvailles tant attendues.

Toujours le mot pour rire, toujours une phrase gentille.. Une perle mon amoureux !




Je pense à ma mère, malade la pauvre, elle trouve encore le courage de faire des heures supplémentaires, après son boulot pour quelques sous de plus, qu'elle investira avec tout son cœur dans des jouets ou de petits ensembles pour ses petits enfants.

Toujours penser aux siens d'abord .. une femme d'exception !

Son courage et sa force m'impressionne, que Dieu me donne un jour la force de pouvoir adopter un caractère aussi noble.




Je pense à une amie, pas eu le temps de lui parlé seulement de la lire, elle va pas bien, j'ignore pourquoi, j'ignore ce qui c'est passé.

Je sais uniquement que ça me touche et une fois de plus, je ne sais pourquoi !

Toujours un mot réconfortant à mon égard, ce soir, j'aurais aimé en avoir pour toi !




Je pense à Ma Vanny, nous avons rendez-vous demain et je pense que ce sera une des dernières fois où l'on se verra avant mon départ.

Nos rencontres sont de vrais bouffées d'oxygène et de détente, ton gros ventre m'impressionne mais bien moins que ton grand cœur !
Vivement demain !




Je pense à l'actualité..

Qu'en dire ?

Dans quel sorte de monde vit-t-on ?

Regarder le JT me donne froid dans le dos, un film d'horreur sanglant mais bien réel, des monstres plus qu'insensible, des cris, des innocents sacrifiées, la faim, le froid et tout ça pourquoi ??

Pourquoi ?

Pourquoi Mon Dieu ?

Pourquoi m'as-tu donné la capacité de voir tout ceci et l'incapacité de pouvoir y remédier ?? De pouvoir RIEN y changer.

J'ai mal, pour ces enfants que je vois partout dans le monde, seuls, désemparés sans plus personne pour les aider.

J'ai mal, mais.. une vraie douleur.

Ce ne sont pas que des mots et si s'en étaient, ils se sont bel et bien transformés en maux qui me rongent un coin de ma tête, de mon cœur, et tout les jours, ça recommence.

J'y pense puis j'oublie ..

Je me lève et réitère, une nouvelle journée, en toute simplicité..

Sous la protection de Dieu le Très Haut. Hamdolillah.